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Climate Chance Afrique 2021: la question de l’accès aux données pour les acteurs du continent

/Risques climatiques/Rapport sur le climat

La troisième édition du sommet Climate Chance Afrique 2021 s’est achevée ce vendredi 17 septembre. Pendant trois jours, des acteurs non-étatiques du continent ont échangé sur la lutte contre le changement climatique lors de conférences et ateliers virtuels. Un enjeu a été soulevé à plusieurs reprises lors des débats : l’accès aux données climatiques et énergétiques pour les acteurs locaux. Elles sont essentielles pour élaborer des stratégies environnementales efficaces et pour pouvoir s’adapter au changement climatique, selon les scientifiques. Or, ces informations ne sont pas toujours disponibles.

Le chercheur Lacour Mody Ayompe a étudié la dynamique des émissions à gaz à effet de serre en Afrique sur trente ans. Des données essentielles, selon lui, pour se projeter dans l’avenir, mais encore incomplètes : « Sur les 54 pays en Afrique, nous avons pu avoir des données pour 27 d’entre eux. Un gros travail reste à faire. Certaines études ne peuvent pas être menées parce que les données disponibles n’ont pas été traitées avec suffisamment de finesse pour être traitées ».

Nécessité « d’un partage d’informations »

Labaly Toure est le directeur de Geomatica, une entreprise sénégalaise chargée de collecter, de traiter et de diffuser des données géographiques. Il se heurte lui aussi à plusieurs difficultés : « A une certaine échelle, les données graphiques, on les a. Mais, quand on va à une échelle plus fine, on a des difficultés pour ces données parce qu’elles sont payantes. Souvent, on a les données d’aujourd’hui, mais on n’a pas les données d’hier et d’avant-hier. Cela est un vrai problème que nous avons souvent sur le terrain. Par exemple, quand on fait des données sur le vent sur une période de 20 ans, on a des difficultés à les avoir ».

Autre problématique sur le continent, certaines stations météos ne numérisent pas encore leurs relevés. Se pose également la question de la mise en commun de toutes ces données. Le directeur de Geomatica insiste sur la nécessité « d’un partage d’informations » entre tous les acteurs plutôt qu’un travail « individuel et partiel ».

rfi.fr

Written by Abdourahmane

Je suis Diplômé en Aménagement et Gestion Urbaine en Afrique, Spécialiste en économie urbaine en même tant Reporter et Éditeur au Journal Universitaire. Je suis également un passionné des TIC.

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