En Afrique, 45 pays déjà organisés en groupements régionaux et sous-régionaux se constituent en réseau unique en matière de commande publique sur le continent, a rapporté la télévision nationale à Lomé.
Dans la capitale togolaise, des experts et professionnels de la commande publique venus de ces pays finalisent les textes à cet effet à l’occasion d’une réunion de trois jours débutée lundi.
Ils partagent leurs expériences et mutualisent leurs efforts « afin de mieux accompagner le développement de l’Afrique », a expliqué Kossi Assimaidou, ministre togolais de la Planification du développement, relevant qu’actuellement « tous les pays africains ne sont pas au même niveau dans leur gestion de la commande publique ».
De la réunion de Lomé devra sortir un réseau africain « crédible », a-t-il déclaré, pour jouer un rôle de premier plan dans l’harmonisation des normes et pratiques relatives aux marchés publics, à la délégation de services publics et aux contrats de partenariat public-privé.
La commande publique constitue une des clés du développement en Afrique, a-t-il indiqué, et les enjeux économiques correspondant sont vitaux pour l’avenir de chaque pays du continent.
Il rappelle que le volume en valeur des marchés publics passés annuellement en Afrique correspond à l’équivalent de 50% des importations africaines.
Selon M. Assimaidou, les marchés publics, les délégations de service public et les contrats de partenariat public-privé font l’objet de réglementations assez complexes et en ajustement permanent afin de mettre en place les conditions essentielles d’une concurrence saine.
« L’intérêt du réseau, c’est de permettre à l’Afrique de parler d’une voix unique dans le domaine de la commande publique », a indiqué de son côté René Kapou, directeur général de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) au Togo.
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