C’était hier à la salle des congrès du King Fadh Palace que s’est tenue la cérémonie de clôture du projet Nopoor (financé par l’union européenne) organisée par le Consortium pour la Recherche Economique et Sociale (CRES) et l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD). En présence du monde universitaire et celui de la recherche, ce rendez-vous a été l’occasion de permettre la dissémination de 5 années d’études autour du thème de la « dynamique de pauvreté et efficacité des politiques de réduction de la pauvreté ».
Faisant partie également des objectifs visés, cet événement était par ailleurs l’opportunité pour ces chercheurs de livrer leurs résultats aux décideurs politiques représentés à l’occasion par le ministère de l’économie, des finances et du plan du Sénégal, du ministère de l’emploi, celui de la femme, etc. Nous pouvions également noter la présence d’organisations régionales et internationales.
Passée en peigne fin, la question de la problématique de la pauvreté a fait l’objet d’une étude approfondie sur plusieurs angles allant des facteurs explicatifs des entrées et des sorties de la pauvreté, de la dynamique de la pauvreté au Sénégal à l’impact des accords de partenariat économique entre la CEDEAO et l’Union européenne sur la croissance et la pauvreté en Afrique de l’Ouest entre autres. Des Analyses au sortir desquelles la question de l’éducation sera placée au premier chef, dans les facteurs expliquant les dynamiques de la pauvreté.
En effet, selon M. Abdoulaye Diagne, Directeur exécutif du CRES, Sénégal, la conclusion de leurs travaux a montré effectivement, la primauté de l’éducation dans les déterminants qui sous-tendent le fait de la pauvreté dans les sociétés notamment de l’Africaine de l’Ouest. En sus de l’éducation nous notons également d’autres facteurs tels que le secteur informel, la mal gouvernance, la migration, etc.
Entamé depuis le 12 septembre, cet Atelier Nopoor qui a pris fin hier permettra aux gouvernants de disposer de données et d’analyses devant pouvoir les aider à orienter de façon objective et efficace les politiques de développement en particulier.
à droite, Mme Fedrica Marzo, Economiste, Banque Mondiale, Sénégal. Discutant, le sur le thème: Quels facteurs expliquent les entrées et les sorties de la pauvreté
