La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP), appelle le gouvernement au « respect scrupuleux » des accords signés avec les syndicats d’enseignants « au risque de perturber l’espace scolaire ».
« La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP) lancé un appel pour le respect scrupuleux des accords au risque de perturber l’espace scolaire, d’entraver le déroulement normal des évaluations ou de mettre mal à l’aise les partenaires, facilitateurs et autres bonnes volontés », a dit le Directeur exécutif de la COSYDEP, Cheikh Mbow.
Il intervenait jeudi lors d’une conférence de presse sur la situation éducative du pays marquée par les menaces de grève des enseignants suite au non-respect des accords signés avec le gouvernement au mois de février dernier.
Selon lui, la COSYDEP considère que le respect des accords permettrait de poser les jalons d’une pacification durable du secteur, recréer la confiance entre l’Etat et les partenaires sociaux.
Il souligne que cela participerait aussi à remotiver les enseignants « pour une amélioration substantielle des performances des apprenants ».
« Le respect des accords va donner plus de temps aux questions a forts enjeux telles que la mise aux normes des écoles, l’amélioration des curricula, le règlement des questions d’hygiène, de sécurité et de salubrité des établissements ainsi que la prise en charge des nombreux exclus du système », a soutenu Mbow.
Tous les engagements financiers pris par le gouvernement avec les syndicats d’enseignants ont été scrupuleusement respectés par l’Etat, a déclaré, mercredi, à Dakar, le ministre des Finances et du Budget, mais des organisations syndicales concernées accusent les autorités gouvernementales de non-respect de l’accord signé en février et mars derniers.
Le CUSEMS et le SAEMSS, deux syndicats d’enseignants des cycles moyen et secondaire, promettent de dérouler leur « 11e plan d’action » en guise de protestation contre les faits dénoncés.
aps.sn