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Formations en intelligence économique : La Rencontre africaine de Dakhla pour une mutualisation des expériences

Dakhla

Dakhla- La première édition de la Rencontre africaine de Dakhla, au Maroc, qui s’est tenue du 3 au 6 mai, a préconisé la mise en place de formations académiques en intelligence économique  pour combler un vide dans le continent. Initiée par l’Université ouverte de Dakhla, elle a vu la participation de 23 pays africains.

Dakhla, à la croisée de la mer et du désert, se veut un carrefour de diffusion et de partage du savoir. D’où le concept de « L’esprit de Dakhla » développé par le Pr Driss Guerraoui. Ce dernier est le président de l’Université ouverte de Dakhla.  Laquelle organise la Rencontre internationale de Dakhla qui se tient tout les deux ans et aussi la Rencontre africaine de Dakhla dont la première édition a eu lieu du 3 au 6 mai. Universitaires, experts, décideurs politiques et représentants du secteur privé venus de 23 pays africains ont participé à cette Rencontre africaine de Dakhla qui se voulait d’abord africaine. Ils ont aussi échangé sur la problématique de l’intelligence économique dans le continent. L’idée est de fédérer les associations savantes sur l’intelligence économique en Afrique avec un partage de connaissances et de compétences. C’est pourquoi la rencontre avait comme thème central « L’intelligence économique en Afrique : expériences nationales et partenariats africains ». Dans ce domaine, le Sénégal semble être en avance. Selon Amath Soumaré qui dirige le Centre africain de la nouvelle économie (Cane), il y avait un vide universitaire et académique dans le domaine de la formation en intelligence. « Avant 2009, c’était un vide au niveau universitaire. Il n’y a aucune formation universitaire et professionnelle dans ce sens. Notre structure, Cane Exécutive, a voulu agir dans ce sens en organisant  « Les samedis de l’intelligence économique ». Dispositif de création d’intelligence. Mais,  depuis quelques années, il y a une panoplie de formations académiques qui commencent à se mettre en place », a-t-il expliqué. M. Soumaré a cité l’exemple de la création, par l’Etat, du Centre des hautes études en défense et sécurité (Cheds) avec un module en Intelligence économique beaucoup plus destiné aux officiers des forces de défense et de sécurité. « Nous avons une école de commerce, Sup de Co, qui, en partenariat avec une école française, est en train de mettre en place un Master en Intelligence économique. Il y a aussi une école de management associée à une structure française pour lancer ce Master », a-t-il ajouté.

La rencontre a été ouverte par un parterre d’officiels marocains dont Mohamed Hajjoui, secrétaire général du gouvernement du Maroc, Othmane El Firdaous, secrétaire d’État chargé de l’Investissement, et Mohamed Methqal, ambassadeur et directeur général de l’Agence marocaine de coopération internationale. Créée en 2010 par des réseaux de recherche et d’experts, l’Université ouverte Dakhla est  une structure non gouvernementale de réflexion, de débats,  d’échanges  entre des chercheurs, experts, mais aussi des décideurs de tous bords sur les grandes problématiques du monde. Aujourd’hui, elle est portée par une centaine de chercheurs à travers le monde et appartenant à tous les continents, à tous les horizons et sensibilités, dans les domaines des sciences sociales en général et des sciences économiques en particulier, travaillant sur les questions de développement et de relations internationales.

Coopération academique

Plus de 10 000 étudiants africains au Maroc

Le Maroc est devenu, ces deux dernières décennies, une vraie terre d’accueil des étudiants africains. Lesquels bénéficient, pour la plupart, des bourses de l’Agence marocaine de coopération internationale (Amci). Son directeur général, Mohamed Methqal, présent à Dakhla, a avancé que son pays, avec les actions du Roi Mohamed VI, croit à la formation, clé de résolution des problèmes de la jeunesse africaine. Un discours qui, à l’en croire, revient tout le temps dans les propos du roi. « L’Agence marocaine de coopération internationale est le partenaire des pays du sud. Le roi Mohamed VI a permis à l’Amci d’accélérer son développement ces dernières années. Au total, 25.000 diplômés africains dans différentes disciplines  sont issus de  la coopération avec le Maroc depuis 1986. « Cette année, nous avons atteint le cap des 10.000 étudiants africains dans le cadre de cette coopération qui n’est pas confinée dans une région. 27 % de ces étudiants sont issus de la Cedeao, mais 47 pays africains bénéficiant de cette coopération académique sont représentés », a détaillé M. Methqal.

lesoleil.sn

Written by Abdourahmane

Je suis Diplômé en Aménagement et Gestion Urbaine en Afrique, Spécialiste en économie urbaine en même tant Reporter et Éditeur au Journal Universitaire. Je suis également un passionné des TIC.

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