Le trafic de données mobiles en Afrique a progressé de 79% au 3e trimestre 2018 en comparaison de la même période de l’année dernière, la 5G devant couvrir plus de 40 % de la population mondiale d’ici fin 2024, pour 1,5 milliard d’abonnés, indique un rapport du groupe Ericsson.
Au 3e trimestre 2018, le trafic de données mobiles a progressé de 79 % par rapport à la même période de l’année précédente, avec « 120 millions de nouveaux abonnements mobiles dans le monde, dont 14 millions en Afrique », renseigne ce rapport ’’sur la mobilité’’ de l’entreprise suédoise de télécommunications, présenté mercredi à Dakar.
Dans le même temps, les connexions IdO (Internet des Objets ou objets connectés) cellulaires devraient dépasser les 4 milliards en six ans, selon la même étude.
Elle évalue à 82 % le taux de pénétration du mobile en Afrique, contre 104 % au niveau mondial, avec de fortes disparités entre les pays, soulignant que le nombre d’abonnements à des smartphones devrait doubler d’ici 2024.
Cela devrait faire passer le taux de pénétration des smartphones de 45 % à 70%, pendant que le trafic mensuel de données mobiles en Afrique sera multiplié par neuf en 2024, contre cinq au niveau mondial, indique le rapport.
S’agissant de la 5G, désignation de la cinquième génération de standards pour la téléphonie mobile, le rapport note qu’elle devrait couvrir « plus de 40 % de la population mondiale d’ici la fin 2024 et atteindre 1,5 milliard d’abonnés ».
Une évolution qui fera de la 5G la génération de technologie cellulaire « la plus rapide en termes de déploiement à l’échelle mondiale », a-t-on appris au cours de cette rencontre.
La commercialisation de la 5G a commencé auprès de grands fournisseurs de services de communication, mais en Afrique, la 5G est attendue à partir de 2022, a-t-on précisé.
Ce rapport se veut « une référence mondiale dans le domaine des TIC, de la téléphonie et d’Internet ». Il permet d’avoir un aperçu des habitudes de consommation et les tendances pour l’avenir.
aps.sn