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Le Cameroun lance l’initiative Education Plus au profit de l’émancipation des adolescentes

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Une nouvelle initiative mise en place par l’ONUSIDA, l’UNESCO, l’UNFPA, l’UNICEF et ONU-Femmes en faveur de l’éducation et de l’émancipation des adolescentes, dénommée «Education Plus» sera lancée le lundi 21 juin 2021 au cours d’une cérémonie à Yaoundé, qui sera présidée par le  Premier ministre et chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, et le Coordonnateur Résident du système des Nations Unies au Cameroun, Matthias Z. Naab.

Le lancement de cette initiative novatrice marque un engagement conjoint entre le gouvernement du Cameroun et le système des Nations Unies au Cameroun dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030 des Nations Unies pour accélérer les progrès vers les Objectifs de Développement Durable (ODD).

Education Plus est une initiative de plaidoyer de haut niveau, promue conjointement par l’ONUSIDA, l’UNESCO, l’UNFPA, l’UNICEF et ONU Femmes, ainsi que par l’ensemble du système des Nations Unies, pour éliminer les infections au VIH en retenant davantage de filles dans l’éducation jusqu’à la fin de l’enseignement secondaire. Il vise également à doter les adolescents, filles et garçons, d’un ensemble complet de services « plus » leur permettant de satisfaire leurs besoins fondamentaux pour une transition saine et réussie vers l’âge adulte.

En tant que programme d’action fondé sur les droits et tenant compte du genre, l’initiative Education Plus cible l’Afrique subsaharienne, où les adolescentes et les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans représentaient un quart (24%) de tous les nouveaux cas de VIH en 2019, tout en étant 10% de la population. Rien qu’en 2019, environ 4 500 filles contractaient le VIH chaque semaine, tandis que 23 000 d’entre elles sont mourraient de maladies liées au SIDA, se classant comme la deuxième cause de décès après la mortalité maternelle.

Au Cameroun, les adolescentes et les jeunes femmes (15-24 ans) sont neuf fois plus susceptibles de contracter le VIH que leurs homologues masculins, selon l’enquête CAMPHIA (2017). Les taux d’abandon scolaire restent élevés, en particulier chez les filles, en raison également d’un nombre élevé de grossesses précoces et non désirées, de mariages précoces et de multiples formes de violence sexiste et de violence entre partenaires intimes. Ces défis, exacerbés par la pandémie de COVID-19, nécessitent une réponse holistique et multisectorielle tirant parti des avantages interconnectés d’un meilleur accès à l’éducation, à la santé, à la formation professionnelle, à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène, ainsi que des politiques et stratégies qui contribuent à promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.

Le Cameroun est un pionnier dans cette nouvelle initiative audacieuse ralliant les parties prenantes à tous les niveaux et dans tous les secteurs, montrant aux autres pays comment créer des partenariats et des coalitions et mobiliser des ressources pour créer des synergies entre les programmes existants et augmenter les investissements dans l’éducation et la santé, tout en favorisant l’égalité et le principe de ne laisser personne de côté.

unesco.org

Written by Arame

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