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Inclusion des femmes dans le numérique : sensibiliser pour mettre fin aux préjugés

Inclusion des femmes numérique

L’égalité homme-femme, le numérique : deux sujets au cœur de l’actualité. Studyrama a donné la parole à Isabelle Néri, Directrice du recrutement au sein du Groupe HELPLINE à ce sujet.

Chaque année, mars et avril sont marqués par deux journées qui font sens : la Journée Internationale des Droits de la Femme, le 8 mars, et la Journée de la Femme Digitale, le 17 avril. Lancée en 2013 par Delphine Rémy Boutang, la Journée de la Femme Digitale, a pour objectif de sensibiliser les femmes au numérique, un secteur très vaste dans lequel chacune peut trouver une opportunité épanouissante. Bien que les mentalités évoluent, cette journée fait encore sens dans notre domaine. En effet, l’univers de l’IT connait encore un manque de mixité. Cela s’explique principalement par les freins et barrières psychologiques que peuvent se mettre les femmes vis-à-vis du monde de la Tech.

Les femmes dans l’IT, où en est-on ?

Si la tendance évolue à la hausse, la mixité dans ce secteur n’est pas encore atteinte ! Lors de son dernier recensement en 2017, l’INSEE a montré que, dans les métiers du numériques, les femmes ne représentaient que 23% de l’ensemble des salariés. Plus précisément, leur part s’élève à 24% pour les métiers de l’expertise et du conseil mais tombe à 9% pour ceux des infrastructures et des services et 17% pour les métiers du développement et de la programmation. En 2019, le secteur rencontrait encore des difficultés à attirer les femmes.

Sensibiliser, inspirer et donner confiance

De nombreuses idées reçues font que les jeunes femmes, ne font pas de l’IT une filière de prédilection dans leurs études. En 2019, seulement 15% d’entre elles s’orientaient vers des cursus en informatique. Pour beaucoup de jeunes femmes, il s’agirait d’un domaine purement masculin.

Mais savez-vous que, dans les années 1960, les femmes ont été les premières « développeuses » de logiciels ? A une époque où la Bourse prend son ampleur sur la scène internationale, il faut trouver des ressources pour coder. L’anecdote veut que cette activité fût considérée comme une activité à faible valeur ajoutée et confiée à des femmes.
À cette même époque, des femmes ont également largement contribué à l’envoi des premiers hommes dans l’espace. Katherine Johnson, Dorothy Vaughan et Mary Jackson ont développé des programmes permettant de calculer les trajectoires de la mission Apollo 11 vers la Lune et de Mercury. Le film Les Figures de l’Ombre, adaptation du roman Hidden Figures, relate leur histoire.

60 ans plus tard, le développement et la programmation sont au cœur de tout ! Il est nécessaire, même indispensable, de remettre en lumière ces héroïnes de notre Histoire dans nos manuels scolaires pour sensibiliser et inspirer les jeunes femmes et susciter des vocations dans la science, l’ingénierie et la Tech. Nous ne pouvons que nous réjouir que les grandes écoles fassent aujourd’hui leur maximum pour attirer un public féminin.

Soft skills, sciences sociales et sciences économiques : des compétences également recherchées par les recruteurs de la Tech

Pour celles qui n’auraient pas d’appétence pour la technique « pure et dure », il y a dans le Numérique, une multitude de métiers différents ne reposant pas directement sur la technologie, l’un d’eux pourrait leur correspondre. Notre secteur n’est, en effet, pas uniquement constitué d’ingénieurs et de techniciens ! Il est également composé de personnes compétentes en langues étrangères, sociologie, économie, marketing, management, droit, etc. D’ailleurs, l’Observatoire des Métiers du Numérique, de l’Ingénierie, du Conseil et de l’Evènement souligne que, dans le Numérique, sur les métiers du Support IT par exemple, les femmes sont davantage présentes que les hommes car cette typologie de métiers repose avant tout sur la pratique de langues étrangères et sur la relation client, deux domaines davantage plébiscités par les femmes durant leurs études.

Par ailleurs, dans une majorité de secteurs et plus encore dans le Numérique, au-delà des compétences « techniques, ce sont les soft skills qui font la différence. La capacité d’adaptation, l’aisance relationnelle, l’autonomie, l’implication, la rigueur, la communication, la confiance en soi, la curiosité, l’écoute, la capacité à travailler en équipe, sont autant de qualités recherchées par les professionnels de l’IT car l’innovation technologique est un domaine en constante évolution. Pour les métiers ne reposant pas sur l’ingénierie, des formations technologiques aux services de l’entreprise sont généralement assurées dans le cadre des périodes d’intégration des nouveaux recrutés.

L’IT a autant besoin d’hommes que de femmes

Le Digital est au cœur de notre société. Et il le sera encore davantage dans les prochaines années. C’est pourquoi, les femmes, qui représentent la moitié de l’Humanité, doivent saisir les opportunités qu’offre le secteur de l’IT et prendre leur place dans ce « monde de demain », qui est déjà en marche.

studyrama.com

Written by Fama

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