Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a présidé ce matin la cérémonie d’ouverture du premier atelier en Afrique: Japon-Afrique pour un partenariat équitable en Science, technologie et innovation pour un développement durable. Un Forum d’échange et de networking en STI en préparation de la TICAD 7.
L’Afrique s’accroit. Elle croit à une vitesse sans précèdent. On estime que dans 30 ans, la population africaine atteindra la moitié de celle de l’Asie. Le nombre d’étudiants augmentera certainement et alors l’Afrique fournira une proportion significative de chercheurs dans le monde.
L’Afrique se développe. Plus rapidement que jamais, souvent sans s’encombrer de legs. Les technologies les plus récentes, principalement les TIC, les aident à faire des bonds fabuleux dans certains domaines. La livraison de fournitures médicales par drone en est un exemple.
L’Afrique se bat. Tout en s’attaquant encore aux problèmes chroniques, par exemple les maladies tropicales négligées, l’Afrique fait face aux nouveaux défis, à la fois sur le plan local et global, par exemple : les foyers de la maladie du virus Ebola.
La Science, la Technologie et l’Innovation (STI) sont nécessaires pour relever bien des défis dans la société et il y a un regain d’intérêt dynamique pour les STI de la part des Africains pour l’Afrique. Les Etats et les peuples africains devraient à coup sûr jouer leurs rôles, aussi bien dans la prise des responsabilités que le partage des profits. La diversité africaine y tiendra probablement un rôle essentiel. La richesse en ressources naturelles ne mènera peut être pas nécessairement à la prospérité mais la richesse en diversité accroitra l’occurrence de l’innovation.
Géographiquement distante de l’Afrique et provenant d’un système féodal isolé, le Japon est devenu une puissance économique reconnue. Il a connu des problèmes environnementaux et sociaux mais a réussi à en dompter au moins certains, et s’efforce à présent à contribuer à la réalisation d’un monde durable, en partenariat avec d’autres.
Le Japon et l’Afrique, tout aussi bien que le reste du monde, considèrent les STI comme des éléments cruciaux pour un monde durable. Les institutions de recherche et les organismes de financements sont appelés à jouer des rôles primordiaux.
L’Agence Scientifique et de Technologique du Japon (JST) développe à présent sa stratégie de coopération avec l’Afrique. Dans la perspective d’initiatives émergentes ou bien établies, principalement de nature panafricaine telle que l’Initiative des Conseils Subventionnaires de la Recherche (SGCI), la JST s’intéresse aux approches multilatérales en plus de la coopération bilatérale avec les états individuels. Dans cet atelier, nous visons comme objectif l’échange d’information, le partage de meilleures pratiques et de méthodologies, l’identification de de défis et de buts communs vers un partenariat équitable en STI pour un monde durable.
mesr.gouv.sn