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Journée internationale des Femmes – 08 mars 2018 : Focus sur les femmes d’Afrique et le girl power !

Journée internationale des Femmes

Cette date est unique dans le monde et dans certains pays, c’est un jour de fête nationale, durant lequel les femmes de tous les continents se réunissent pour célébrer leur journée. C’est également une tradition qui représente plus de 90 ans de lutte pour l’égalité, la justice, la paix et le développement.

Certains magazines réalisent chaque année un classement des femmes d’influence qui ont impacté le Monde. Ici, nous ne parlerons pas de classement car quelque part cette notion introduit l’idée qu’une de ces femmes seraient au dessus des autres. Selon nous, il n’en est rien. Chacune apporte sa pierre à l’édifice et contribue à l’élaboration d’un monde meilleur. Aujourd’hui, nous leur disons bravo et leur rendons hommage. Alors, à chacune d’entre elles MERCI !

 

Fatou Bensouda

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Fatou Bensouda (née en 1961) aux origines gambiennes

Mme Bensouda occupe les fonctions de Procureur Général de la Cour Pénale Internationale (CPI) depuis 2012. Réputée pour ses compétences et sa rigueur, cette femme est en charge de juger les auteurs de génocides, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Elle devient la première femme africaine à occuper ce poste à haute responsabilité.

Khoudia DiopKhoudia Diop (née en 1996) aux origines sénégalaises

Ce mannequin de 21 ans, originaire du Sénégal qu’elle quitte à 15 ans, est surnommée « Melaniin Goddess » (Déesse de la mélanine). Longtemps, elle sera blessée lorsque les camarades de classe se moqueront de la couleur de sa peau en la surnommant « la fille des ténèbres ». Aujourd’hui, elle a fait de sa différence une force et travaille en tant que  mannequin à Paris pour The Colored Girl Inc, un groupe qui a décidé d’utiliser la beauté et la mode comme outils de changement pour célébrer, responsabiliser et unir les femmes. Il promeut également l’amour de soi et la différence chez les femmes. Aujourd’hui, Khoudia se sent investie d’une mission, celle de « défier les canons de beauté » en Occident et de montrer à la Femme Africaine qu’elle doit être fière de la couleur de sa peau et qu’il est primordial qu’elle renonce au fléau du blanchiment. Khoudia espère bien influencer la jeune génération pour qu’elle renoue avec l’estime de soi et qu’elle la transmette à son tour à ses enfants.

Leymah GboweeLeymah Gbowee (née en 1972) aux origines libériennes

Elle reçoit le Prix Nobel de la Paix en 2011 car à travers l’association pacifisteWomen of Liberia Mass action for Peace dont elle est présidente, elle cherche à tout mettre en œuvre pour la fin de la deuxième guerre civile dans son pays en 2003. Ainsi, un an avant, elle lance le mouvement « grève du sexe » et demande à toutes les femmes libériennes de se refuser aux hommes jusqu’à ce que les combats cessent. Finalement, le président de la République sera contraint de négocier des accords de paix. C’est également elle qui conduira à l’élection de la première femme Présidente en Afrique, en militant aux côtés d’Ellen Johnson Sirleaf, élue Présidente de la République au Libéria en 2006.

Hend KheeraHend Kheera (née en 1981) aux origines égyptiennes

Ingénieur en structure mais également artiste de rue, c’est à l’aide de ses bombes de peinture et de ses pochoirs que Hend lance une campagne de graffitis pour lutter contre le harcèlement sexuel au Caire. Ses réalisations artistiques illustre sa lutte en tant que femme et provoque les limites du socialement acceptable dans la société égyptienne. En 2011, lors du soulèvement populaire de la place Tahrir, la graffeuse réalise l’une de ses œuvre les plus médiatisée : une esquisse de femme au pochoir, barrée d’un trait rouge, avec pour slogan « Attention! Ne touchez pas. La castration l’attend ». A travers ce graff, elle dénonce le procès de Samira Ibrahim, une militante arrêtée lors du soulèvement et violée lors de son interrogatoire par un médecin militaire. La majorité du travail de Hend a été couvert ou enlevé par les autorités locales.

Wangari MaathaiWangari Maathai (1940-2011) aux origines kényanes

Élève brillante faisant partie des rares filles scolarisées à l’époque, elle obtient son Bac en 1959 et débute des études supérieures aux Etats-Unis grâce à une bourse américaine. Elle obtient son premier travail à l’Université de Munich. Finalement, elle rentre dans son pays quelques années plus tard comme assistante de recherches à l’Université de Nairobi et décroche son Doctorat en médecine vétérinaire. Par la suite, elle sera nommée doyenne de la faculté. En 1977, elle fonde le mouvement de la ceinture verte. Le 22 avril est le jour de la Terre, un évènement mondial qui incite tous les habitants de la planète à mettre en place des actions pour protéger durablement l’environnement. Lors de cet anniversaire, elle commence par planter 7 arbres afin de rendre hommage aux femmes qui dirigent l’environnementalisme kényan. Son mouvement sera soutenu à travers tout le pays et 16 ans plus tard, ce seront plus de 30 millions d’arbres qui auront été planté. On la surnommera The tree woman (« la femme aux arbres »). En tant que militante écologiste, elle sera emprisonnée plusieurs fois par le gouvernement de son pays et libérée sous caution grâce à l’intervention d’Amnesty International. En 2004, elle reçoit le Prix Nobel de la Paix et en 2006 on lui décerne celui de Chevalier de la Légion d’Honneur. Enfin, en 2009, elle devient conseillère honoraire au Conseil pour l’Avenir du Monde qui regroupe les intérêts des générations futures au centre de la politique de décision.

Miriam MakebaMiriam Makeba (1932-2008) aux origines sud-africaines

Née dans le township de Johanesburg, d’un père instituteur et d’une mère ménagère emprisonnée injustement alors que « Zenzi » (« Tu ne dois t’en prendre qu’à toi même » en langue Swazi) n’a que 6 ans. A 17 ans à peine, elle est déjà mariée et mère d’une petite fille. Dans la foulée, on lui diagnostique un cancer du sein qui sera soigné de manière assez mystérieuse par sa mère. Cette chanteuse militante politique s’engage dans la lutte contre l’Apartheid, et de par son implication artistique, sera déchue de sa nationalité. Alors en exil pendant trente et un ans, elle vivra pendant un temps aux États-Unis puis s’installera en Guinée, son pays d’accueil qui lui offrira une nouvelle nationalité. En 1960, c’est avec un passeport français qu’elle reviendra en Afrique du Sud pour assister à la libération de Nelson Mandela. Elle sera également naturalisée algérienne en 1972. Durant toute sa carrière, elle continuera à exprimer sa lutte contre les injustices envers la communauté noire en Afrique et aux USA, à travers la musique.

Ana De Souza Nzinga

Ana De Sousa Nzinga (1583-1663) aux origines angolaises

Surnommée à la naissance « Njinga » (pour celui ou celle qui nait avec le cordon ombilical autour du cou), dans la famille royale du royaume de Ndongo (l’Angola actuel), cette femme au tempérament bien trempée deviendra reine en 1626. A cette époque, le Portugal attaque ses terres et réduit ses habitants à l’esclavage tout en les forçant à se convertir au Christianisme. Résolue à combattre l’oppresseur, la reine Nginga s’installe alors pour trente ans sur le territoire de Matamba (ancien état d’Afrique Australe dans l’actuel Angola). A la fois diplomate, intrigante et négociatrice, elle ira jusqu’à se convertir et changer de nom pour renforcer les accords de paix avec le Portugal. Son nouveau royaume deviendra une terre d’accueil pour les esclaves fuyant l’envahisseur. Elle saura également créer des alliances avec les Néerlandais, qui à l’époque, sont les rivaux des portugais.

Juliana RotichJuliana Rotich (née en 1977) aux origines kényanes

Cette informaticienne d’origine kényane effectue ses études supérieures aux États-Unis. Elle est à l’origine de la création du premier logiciel open source « fabriqué en Afrique » du nom de Ushahidi (« Témoignages » en Swahili), qui offre la possibilité de consolider, vérifier et maîtriser les informations du web durant une situation de crise, avec géolocalisation. Ainsi, le logiciel a déjà été utilisé au Kenya lors des violences post-électorales de 2007-2008, au Chili, au Japon, en Nouvelle-Zélande, à Haïti, en Tanzanie, au Pakistan, et en Australie. Blogueuse environnementale et conférencière, Mme Rotich est aujourd’hui réputée pour ses bilans sur la technologie en Afrique et le thème de la déforestation.

 

                                    « If your dreams do not scare you, they are not big enough(Si vos rêves ne vous font pas peur, c’est qu’ils ne sont pas assez grands) »

Ellen Johnson Sirleaf, surnommé « la dame de fer de l’Afrique », Présidente du Libéria.

lepetitjournal.com