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Huit mois sans bourse : Les étudiants d’anglais investissent la rue

Retraite en cascade des enseignants du supérieur/Colloque sur les socialismes africains/élections de représentativité

Les étudiants ont repris leur coutume. Restés neuf mois sans percevoir leurs modiques bourses, ceux du département d’anglais de la fac de lettre sont descendus, hier, dans la rue pour manifester contre ce retard. Un échange de jet de pierre et de l’lacrymogènes entre forces de l’ordre et étudiants pollue l’atmosphère dans ce temple du savoir   pendant 3 heures de tour d’horloge.

L’université Cheikh Anta Diop de Dakar s’est transformée, hier en champ de bataille entre étudiants et forces de l’ordre. Ils se sont donnés en spectacle dans une scène de violence. Difficile d’accéder dans les locaux de ce temple du savoir. Il faut attendre vers les environs de 13 heures. Parce que, les étudiants mécontents de la situation dont ils vivent ont barré toutes les routes. Ces derniers qui disent avoir comme  motif un retard notoire dans le payement de  leurs allocations de bourses, ont procédé par leurs méthodes habituelles. Ainsi,  de grosses pierres, bâtons, pneus et autres objets pouvant empêcher le passage des véhicules, sont  interposés sur les deux voies de l’avenu Cheikh Anta Diop, de la grande porte de l’Ucad, à la corniche, en passant par le couloire de la mort et au sein même  de la faculté des lettres et sciences humaines, illustrent les décors de leur protestation.

A la corniche, à l’entrée, entre la fac de médecine et le rectorat, même constat, un groupuscule d’étudiant arborés de pierre, contournent les voitures et autres personnes étrangères des lieux, à l’exception des journalistes détenteurs de carte professionnelles, de peur qu’il y ait des infiltrés dans leurs groupes. Sur place, des voix autorisées laissent entendre « trop, c’est trop. On en peut plus. Nous voulons nos bourses ». À coté, une autre voix féminine se lève. « Nous sommes restés 09 mois sans nos bourses. Nous ne pouvons pas continuer dans cette situation. C’est bientôt les examens et nous devons acheter des œuvres au programme », confie-t-elle.

A la faculté des lettres et sciences humaines, les informations qui font échos résultent du mouvement d’humeur des étudiants en masters 1 du département d’anglais. L’occasion d’interpeler un inconnu parmi un groupe qui se pointe devant le hall de la fac entre les départements de lettres modernes et d’anglais, pour plus de précisions. « Se sont les étudiants du département d’anglais qui sont en mouvement. Il s’agit de ceux du master 1 qui sont restés 9 mois sans percevoir leurs modiques bourses. Et entre eux, il n’y a que ceux qui optent pour  la littérature britannique et la linguistique qui sont concernés », éclaircit-il.

Au couloir de la mort, à l’intérieur d’une foule dense, un des dirigeants de cette grève se lâche. Il est vêtu de t-shirt bleu assorti de jean noir et de chaussures training. « Nous sommes des étudiants en master au département d’anglais. Nous sommes restés 9 mois sans raison pour laquelle nous sommes descendus dans la rue. Alors que nos amis de même faculté et de même département ont perçu leur rappel. C’est lamentable. Comment un étudiant peut vivre dans ce campus sans bourse. En dehors de cela, nos avons au moins 5 œuvres au programme à acheter », a-t-il déclaré sous l’anonymat.

A son coté un autre étudiants, lui aussi parmi les dirigeants avance que cette manifestation est un cri d’alarme. « Ils avaient promis ce mois et on est aujourd’hui le 06 sans rien voir. Nous voulons étudier mais qu’ils paient nos bourses. Si c’était de notre volonté, on allait rejoindre les salles de cours car c’est là-bas notre place et non dans la rue. Nous allons barrer toutes les routes pour attirer l’     attention des autorités sur notre sort. Nous sommes des ayants droit comme l’a habitude de le dire’, indique t-il sous le couvert.

Entre 11 heures et 12 heures, la situation était devenue incontrôlable car constituée d’un échange de jet de pierres entre manifestants et forces de l’ordre. L’espace était devenu invivable surtout dans les parages du terrain de basket et la petite porte où sont basés les grévistes. Des cries et pleures des uns et des autres qualifié le paysage. L’atmosphère était complètement pollue. Respirer convenablement était difficile voir impossible.

Written by Abdallah Sarr

Reporter au Journal Universitaire. Spécialisé sur les questions de l'éducation et de l'enseignement supérieur.

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