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La NASA avance bien sur les technologies d’impression 3D d’organes artificiels dans l’espace

NASA-Impression 3d

Le Vascular Tissue Challenge lancé par la NASA il y a six ans vient d’être remporté par deux équipes scientifiques. Le challenge consistait à créer un tissu d’organe humain épais et vascularisé, capable de survivre au moins pendant 30 jours.

Les chercheurs de l’agence spatiale américaine ont réussi à imprimer en 3D des tissus d’un foie humain. Une expérimentation similaire pourrait bientôt voir le jour dans la Station spatiale internationale. La NASA rêve qu’un jour les astronautes puissent imprimer leurs propres organes artificiels en parfaite autonomie dans l’espace.

Bientôt des organes artificiels imprimés depuis l’espace ?

Aux États-Unis, 17 personnes meurent chaque jour en attendant une transplantation d’organe. Plusieurs chercheurs tentent de trouver une solution pour palier le manque de donneurs. Parmi les plus innovantes, il y a la bio-impression en 3D d’organes artificiels. Ce n’est pas de la science-fiction, des organes artificiels ont déjà été imprimés par le passé. En 2019, la compagnie de biotechnologie américaine BIOLIFE4D a annoncé avoir réussi à créer un micro-coeur humain, grâce à la technologie de bio-impression 3D.

Il y a six ans, la NASA lançait le Vascular Tissue Challenge, un concours destiné à accélérer la recherche à ce sujet. La finalité est bien la fabrication d’organes artificiels. La semaine dernière, l’agence spatiale américaine a désigné deux équipes gagnantes. Le challenge consistait à créer un tissu d’organe humain épais et vascularisé, capable de survivre au moins pendant 30 jours. Winston et WFIRM, deux équipes issues de l’Institut de médecine de Wake Forest, ont utilisé des techniques d’impression 3D différentes pour créer des tissus cultivés en laboratoire.

Un véritable défi pour les prochaines missions spatiales

Anthony Atala, chef d’équipe pour le WFIRM et directeur de l’Institut de Wake Forest, a déclaré que : « nous avons adopté deux approches différentes. Ces deux approches diffèrent dans la manière dont la vascularisation est réalisée. L’une utilise des structures tubulaires et l’autre des structures tissulaires spongieuses pour faciliter l’apport de nutriments aux cellules et l’élimination des déchets. Le défi n’a pas été facile à relever, d’autant plus que le foie humain est certainement l’organe le plus complexe à reproduire en raison du grand nombre de fonctions qu’il remplit ».

L’impression d’organes et de tissus artificiels est un véritable défi pour la NASA. En effet, cette technique pourrait être nécessaire pour les prochaines missions spatiales. L’ESA travaille par exemple à l’impression d’os et de peau en 3D pour les prochaines missions sur Mars. L’impression d’organes artificiels est importante, mais les astronautes devront également être autonomes en nourriture. C’est pour cette raison que la NASA lance le Deep Space Food Challenge, qui vise à développer des options alimentaires durables pour les missions avec équipage de longue durée.

Un nouveau challenge qui nous rappelle que des astronautes ont déjà réussi à bio-imprimer un steak dans l’espace. Impossible d’élever des animaux de ferme dans un vaisseau spatial. C’est pourquoi une telle découverte pourrait permettre aux humains d’allonger la durée des missions à venir. Il ne s’agit pour le moment que d’expérimentations… Il faudra encore attendre longtemps avant que les astronautes puissent s’implanter des tissus artificiels ou manger leurs hamburgers préférés grâce à la bio-impression 3D.

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Written by Arame

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