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L’Afrique : Un Continent en Pleine Révolution Digitale

Révolution Digitale

Continent des millennials, très urbanisé, disposant d’une classe moyenne émergente et connectée, l’Afrique compte déjà un nombre de smartphones supérieur à celui de l’Europe. Et, avec plus d’un milliard de dollars de financements attendus dans le secteur des nouvelles technologies à l’horizon 2020, elle est aujourd’hui perçue comme un pôle d’investissement dans la tech très dynamique.

Terre de tech

L’an dernier, la Sierra Leone est devenue le premier pays du monde à permettre à ses citoyens de voter en utilisant la technologie blockchain. La banque centrale du Kenya, de son côté, a lancé le premier emprunt obligataire via mobile. Quant au Rwanda, il vient de déployer son plan national de livraisons médicales par drones ! Trois exemples qui illustrent l’AfricaTech en mouvement.

Et, s’il est difficile d’évaluer le nombre de start-up qui émergent chaque jour, la tendance est très nettement à la hausse. Ainsi, la plate-forme VC4Africa, une communauté en ligne de capital-risqueurs et d’entrepreneurs, a vu le nombre de jeunes pousses à la recherche de fonds progresser de 640% en quatre ans !

Énergie, finance et e-commerce : trois secteurs en plein boom !

Profitant d’une triple révolution énergétique, financière et numérique, les investissements dans l’AfricaTech se concentrent aujourd’hui sur les secteurs où le manque de logistique est criant : l’énergie avec le Pay-as-You-Go, la FinTech autour du paiement par mobile et le e-commerce, qui a affiché une progression de 74% des investissements entre 2016 et 2017.

Ainsi, trois modèles de start-up coexistent : celles qui se créent sur la base des usages propres à l’Afrique, comme MobiSol au Rwanda autour des solutions de paiement de l’énergie à l’usage ; celles qui adaptent à la culture africaine des modèles existants, comme Quicket au Cap, qui s’inspire d’Eventbrite, leader mondial de l’organisation d’événements business ; celles, enfin, à vocation mondiale, telles que Prodigy Finance, qui développe un mode de financement innovant destiné aux étudiants du monde entier souhaitant poursuivre leurs études supérieures à l’étranger.

Les pays anglophones, moteurs de l’AfricaTech

Avec 167 millions de dollars en 2017, l’Afrique du Sud a capté près de 30% des investissements du continent. Juste derrière, le Kenya préempte la seconde place du podium, avec 147 millions de dollars levés. Avec 70% de paiements digitaux, 1 500 start-up et 11 hubs de soutien à l’innovation, ce pays est en plein boom numérique. Enfin, le Nigéria, avec 114 millions de dollars d’investissements en 2017 pour la seule « Yabacon Valley », affiche, lui aussi, une très belle dynamique. De nombreuses start-up y ont émergé ces dernières années, à l’image de Junia, conçue sur le modèle d’Amazon.

Les pays francophones prêts à suivre le mouvement

Avec 51 millions de dollars levés en 2017, soit à peine 10% de l’investissement total capté par le continent, les pays francophones, parmi lesquels le Sénégal, le Maroc ou encore le Cameroun, semblent moins attractifs pour les investisseurs.

Toutefois, l’arrivée du fond français Partech Ventures, dédié aux start-up du numérique en forte croissance, devrait changer la donne, en relançant l’investissement dans ces pays. Celui-ci se concentre sur les entreprises en phase de démarrage et affiche un objectif de 100 millions d’euros. Parmi ses secteurs cibles : le commerce, le divertissement, la mobilité, l’éducation et la finance.

forbes.fr

Written by Abdourahmane

Je suis Diplômé en Aménagement et Gestion Urbaine en Afrique, Spécialiste en économie urbaine en même tant Reporter et Éditeur au Journal Universitaire. Je suis également un passionné des TIC.

développement agricole/Selon une étude du cabinet BearingPoint, l’utilisation d’applications mobiles, notamment, pourrait apporter davantage d’efficacité à l’agriculture africaine. D’ici à 2050, la population africaine sera passée de 1,2 à plus de 2,5 milliards d’habitants. L’enjeu majeur sera de nourrir deux fois plus d’Africains, alors que l’agriculture sur le continent est cinq à six fois moins productive que la moyenne mondiale. Aujourd’hui encore, l’insécurité alimentaire sévit dans de nombreux pays. Mais les solutions apportées par les nouvelles technologies pourraient changer la donne, selon une étude du cabinet Bearing Point intitulée « Le nouvel or vert de l’Afrique ». A l’heure actuelle, la plus grande partie de la nourriture consommée en Afrique provient de 250 millions de petites exploitations familiales disposant de faibles moyens. La filière agricole est tellement peu organisée que 40 à 70 % des récoltes sont jetées, faute de lisibilité de l’offre et de la demande : par exemple, les meuniers n’achètent qu’une partie des productions car ils doutent pouvoir vendre à l’échelon suivant. La plupart des pays africains sont donc contraints d’importer du riz, du maïs ou du blé pour combler ce manque. Ainsi, en Côte d’Ivoire, bien que les riziculteurs produisent l’équivalent de ce que la population consomme, 50 % du riz consommé est importé d’Asie. BearingPoint Une aberration qui pourrait être résolue par la mise en place d’une plateforme numérique, plaide Jean-Michel Huet, associé chargé du développement international et de l’Afrique chez BearingPoint. En réunissant tous les acteurs du secteur, celle-ci, conçue par exemple sous la forme d’une application mobile, encouragerait la circulation de l’information, rassurerait les acheteurs sur les possibilités d’écoulement et permettrait au monde paysan de vendre l’intégralité de sa production. Des revenus multipliés par deux A la clé, les agriculteurs pourraient multiplier par deux leurs rentrées d’argent. En Afrique, ceux-ci gagnent en moyenne entre 800 et 950 euros par an. « Ce doublement permettrait à cette catégorie de la population de passer du groupe des 60 % d’Africains les plus pauvres au début de la classe moyenne », souligne l’associé du cabinet européen. Cette augmentation des revenus autoriserait du même coup l’exploitant à acheter des services supplémentaires qui viendraient accroître sa productivité. La plateforme permettrait également de proposer des biens et des services aux agriculteurs, des produits bancaires aux assurances en passant les intrants agricoles. « Grâce à la plateforme, un assureur a accès à M. Untel, propriétaire de X hectares de riz, et à ses coordonnées. Il lui fait une offre, que M. Untel peut payer par paiement mobile, et il fait sa prospection comme ça », illustre Jean-Michel Huet. BearingPoint Déjà, des modèles sectoriels d’intégration numérique commencent à se mettre en place de façon ponctuelle. Ainsi, au Nigeria, l’ONG Convention on Business Integrity s’est associée avec une banque, en octobre 2018, pour lancer une plateforme numérique à destination des producteurs de maïs. Grâce à l’application mobile SAP Rural Sourcing Management, les acteurs de la filière échangent des informations, de l’agriculteur jusqu’au transformateur. Pour l’instant, 50 000 agriculteurs sont impliqués. « Résultat : ils vendent 100 % de leur production depuis novembre », affirme Jean-Michel Huet. Les plateformes numériques ne sont pas le seul modèle pertinent. Ainsi, le Centre international d’agriculture tropicale (CIAT) a lancé en 2009 un Service d’information des sols africains (AfSIS) dont l’objectif est de dresser une cartographie numérique à l’échelle du continent. Par la combinaison de l’imagerie satellite et de la spectroscopie infrarouge, auxquelles s’est depuis ajouté le drone agricole, l’AfSIS appuie les politiques gouvernementales et aide les ONG à promouvoir les types d’agriculture les plus adaptés aux territoires. Plusieurs obstacles se dressent Mais si quelques pistes s’esquissent, l’alliance entre l’agriculture et le numérique est encore à inventer. « On parle de grosses transformations, cela ne sera pas facile », concède Jean-Michel Huet. Plusieurs obstacles se dressent, comme l’accès à Internet, qui demeure faible en Afrique, ou le taux élevé d’analphabétisme. Malgré ces freins, « de plus en plus d’entreprises privées commencent à investir grâce au bouche-à-oreille », rapporte l’analyste. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Une « révolution verte » en Afrique grâce à la blockchain ? BearingPoint a simulé l’impact des plateformes numériques sur l’ensemble de l’économie africaine d’ici à 2050, selon quatre scénarios. Dans le plus pessimiste, l’effet est marginal : le temps de développement de l’innovation est long, au point que seuls 5 % des petits agriculteurs finissent par l’adopter. Selon le scénario le plus optimiste, peu d’acteurs s’engagent au départ, mais le modèle trouve son rythme en 2030 grâce au bouche-à-oreille, pour finir par toucher 80 % d’agriculteurs en 2050. BearingPoint Le cabinet de conseil estime alors à 350 millions le nombre de petits agriculteurs familiaux qui bénéficieraient d’un revenu de 2 200 euros par an, et à 630 milliards d’euros la contribution de l’agriculture au PIB africain. « Grosso modo, c’est deux fois les revenus du pétrole à euro constant », indique Jean-Michel Huet. L’agriculture Afrique 2050/formation en pilotage de drone

Agriculture africaine : faire de la technologie une alliée

PNUD covid 19 /Assistant Local à la Sécurité/Consultant National Collecte de données /Assistant aux services généraux/Stagiaire Procurement Officer/Recrutement de stagiaire à l'unité environnement du PNUD

Recrutement de stagiaire à l’unité environnement du PNUD

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