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Processus électoral, santé, drame de Melilla…au menu de la réunion du SAES

Le Secrétariat national du Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (SAES) s’est réuni le samedi 02 juillet 2022 à son siège, au camp Jérémy de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Dans un communiqué, le Saes évoque plusieurs questions relatives à l’actualité nationale et internationale, le déroulement du processus électoral, les accords signés entre le Gouvernement et les syndicalistes de l’enseignement, de la santé, le cas du journaliste Bamba Kassé, la cherté de la vie et le drame de Melilla.

Sur le plan national, le Secrétariat national (SN), se désole de « la dégradation du climat politique actuel ». Le SN en appelle à la « lucidité et au sens des responsabilités de chaque acteur politique afin que ces acquis ne soient pas compromis ». Dans le même esprit, il invite les « structures impliquées dans l’organisation et le déroulement du processus électoral à faire preuve d’impartialité en appliquant rigoureusement la loi pour l’intérêt général ».

Le Saes se félicite des accords signés entre, d’une part, le Gouvernement et les Syndicats d’Enseignants et, d’autre part, le Gouvernement et les syndicats du secteur de la santé.
Les syndicalistes invitent les autorités sénégalaises au « respect de ces accords qui constituent des avancées majeurs pour la stabilité et les performances du système éducatif et du système de santé ».

Sur le plan social, le SN manifeste toute sa « solidarité aux travailleurs de la Poste et à ceux du secteur de l’audiovisuel et invite, par la même occasion, le Gouvernement à prendre les mesures nécessaires à la continuité du service public et au respect du droit des employés dans ces secteurs ».

Situation du journaliste Bamba Kassé

Dans la même veine, le Secrétariat national du Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur constate avec « regret et amertume l’injustice notoire infligée au journaliste et secrétaire général du SYNPICS, M. Bamba Kassé, privé abusivement de 27 mois de salaires ». De ce fait, le SN exige le « rétablissement de M. Bamba Kassé dans ses droits », souligne le communiqué.

Concernant la cherté de la vie, le SN demande au Gouvernement de poursuivre « ses efforts de soutien des ménages démunis et de réfléchir avec ses partenaires aux solutions structurelles adéquates devant la flambée des prix consécutive à la guerre entre la Russie et l’Ukraine ».

Sur la vie académique, le SN félicite tous les collègues pour « les énormes sacrifices consentis depuis plusieurs années pour retrouver une année universitaire normale et paisible ». En conséquence, il exige le respect de « la loi garantissant aux enseignants-chercheurs soixante-quinze (75) jours consécutifs de congé ».

Au titre de l’actualité internationale, le Saes, après avoir exprimé sa vive préoccupation sur la guerre entre la Russie et l’Ukraine et ses conséquences désastreuses, invite les « États africains à exploiter les énormes potentialités économiques, sociales et environnementales du continent pour assurer une autonomie alimentaire, scientifique et sécuritaire aux populations ».

« Soutien sans réserve au peuple malien »

Sur le récent drame de Mellila relatif à la mort de milliers d’Africains, le SN condamne « fermement les traitements dégradants, humiliants, déshonorants et abominables dont nos concitoyens sont l’objet de la part des forces de sécurité marocaines ».

Afin de mettre un terme à ces crimes, le SAES indique qu’il  va « se concerter avec les autres syndicats de l’espace CAMES pour dénoncer, auprès des représentations diplomatiques marocaines, de l’Union Européenne et de la Commission des droits de l’homme des Nations Unies, ces violations flagrantes de la dignité humaine des citoyens africains ».

Toutefois, le SAES proposera une « mobilisation silencieuse » dans toutes les capitales de l’espace CAMES pour sensibiliser les « autorités africaines et les mettre devant leur responsabilité ».

Enfin, sur la situation au Mali, le SAES, fidèle à ses principes de démocratie et de respect de l’ordre constitutionnel, apporte son « soutien sans réserve au peuple malien victime d’un embargo qui viole le sacro-saint principe de la libre circulation des biens et des personnes au sein de l’espace CEDEAO », peut-on lire dans le communiqué.

pressafrik.com

Written by Mamadou ndiaye

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