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« Senghor : ma part d’homme », le dernier ouvrage d’Amadou Lamine Sall présenté au public

Dakar, 26 mars (APS) – Le poète Amadou Lamine Sall déclare s’être intéressé à l’avenir de la pensée de Léopold Sédar Senghor (1906-2001) dans le nouveau livre qu’il lui a consacré.

M. Sall, lauréat du Grand prix de l’Académie française et président de la Maison africaine de la poésie internationale (MAPI), a présenté son dernier livre  »Senghor : ma part d’homme » au public, ce jeudi, à Dakar, en présence de plusieurs personnalités, dont le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse.

Il n’est pas question du  »passé de Senghor » dans cet ouvrage de 390 pages, mais de  »l’avenir de sa pensée », a-t-il précisé.

 »Je n’aborde pas son passé, mais l’avenir de sa pensée et de son action. Son héritage mérite d’être revisité en ces temps inquiétants. Senghor nous a appris que ce qui décide de la valeur d’un pays, c’est la qualité de la morale que ce pays défend et incarne », a expliqué Amadou Lamine Sall.

 »Par ce livre, je ne fais que participer fort humblement à l’histoire de sa vie, évoquer mon compagnonnage unique avec le poète considérable qu’il est et qu’il restera », écrit l’auteur sur la dernière de couverture du livre.

En lui consacrant ce livre, « je raconte mon Senghor à moi, celui que j’ai vu rire, aimer, pleurer (…) Poète, professeur, théoricien et homme d’Etat, sa pensée et son action se résumaient à l’investissement dans l’éducation et la culture. Cet investissement est pour lui le premier investissement économique de notre civilisation », a expliqué M. Sall.

Il ajoute, en parlant de l’homme de lettres et premier président de la République du Sénégal :  »On peut l’aimer ou ne pas l’aimer, mais il est difficile de ne pas le respecter (…) Il est difficile de prendre sa place dans l’histoire de notre pays, de notre continent et du monde. »

Moustapha Niasse, qui a été directeur de cabinet du président Senghor, a dit qu’il a surtout retenu de lui son  »engagement », sa  »vertu » et sa  »morale ».

 »Senghor n’était pas un politicien, mais un homme politique. Il était homme d’abord et mettait ses qualités au service de la société », a ajouté M. Niasse.

Plusieurs personnes ayant connu Senghor sont intervenus pour louer les nombreuses  »anecdotes » sur sa vie, que contient le livre d’Amadou Lamine Sall.

AAN/ESF

Written by JournalU

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