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Ucad : Les syndicats du Supérieur réclament le respect des franchises universitaires

syndicats du Supérieur/Enseignement Sup au Sénégal/conférence sur l’éducation à Dakar/Grève de 48 heures dans l'enseignement supérieur avec le SAES/Saes

Alors que les libertés académiques sont bafouées au Sénégal, disent-ils, le syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes) et la section Enseignement Supérieur du Syndicat unique des enseignants du Sénégal (Sudes), montent au front. Samedi dernier, ils ont organisé, à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), une table ronde pour alerter sur cette menace «existentielle». «l’Universitaire ne jouit pas d’une li- bercé académique», a affirmé Oumar dia, secrétaire général de la section enseignement supérieur du Sudes non sans rappeler ce qui était à l’origine de la création des premières universités en Europe. «Les libertés académiques nous permettent de dispenser nos enseignements comme nous le souhaitons en suivant des normes établies par nos propres pairs», a déclaré, pour sa part, Malick Fall.

En effet, selon le secrétaire général du Saes, les libertés académiques sont importantes dans la mesure où elles constituent le fondement du monde universitaire. Qui pour lui, doivent permettre «aux enseignants d’être libres tant la notion de libertés académiques est extrêmement importante». Se passant la parole l’un après l’autre, les enseignants du Supérieur ayant pris part à la table ronde ont, chacun, en ce qui le concerne, donné entre autres, les raisons d’une telle situation. «pour nos syndicats, il n’y a pas de libertés académiques dans nos universités influencées par les pouvoirs politiques ou par les milieux socioéconomiques » a remarqué, Oumar Dia, Secrétaire général de la section enseignement supérieur du Sudes. au même moment, Malick Fall de dénoncer «la méthode de gouvernance qui nous impose d’adopter une autre manière de voir les choses et de nous organiser».

Une nouvelle méthode, selon lui, qui a fini de conduire au blocage des «libertés académiques au Sénégal». «Nous sommes des experts dans nos différents domaines. Nous devons avoir des libertés académiques. personne ne doit juger ou influencer nos enseignements», a martelé Malick Fall, furax. autre enseignant du Supérieur, même récrimination. Selon Hady Bâ, enseignant au département de philosophie de l’Ucad, en vertu des fraNchises universitaires, seul un cas de force majeur doit conduire les forces de l’ordre à accéder à l’université. par ail- leurs, les syndicalistes réunis pour cette table ronde sur les libertés académiques, ont rappelé que l’Ucad a, depuis 2015, une loi sur les libertés académiques mais qui n’est pas encore appliquées. Cette rencontre a commémoré, la journée du 8 février consacrée au Réseau international des syndicats de l’enseignement supérieur pour la défense des universités publiques. Par delà de nos mers et frontières, elle a été célébrée en France, en es- pagne, Tunisie, Turquie et Portugal.

teledakar.net

Written by Arame

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