Répondant à une question sur le contenu des universités, le ministre de l’Enseignement supérieur Moussa Baldé souligne que l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar est première en Afrique francophone. Et que si les anglophones sont devant, c’est lié en partie à l’anglais qui est la langue de la recherche. « Toutes les revues sérieuses dans le monde publient en anglais », déclare-t-il, sur Jury du dimanche de Itv.
Il doit y avoir donc un changement dans le monde francophone, reconnaît Moussa Baldé. Une exigence qui, dit-il, est bien comprise par le président Macky Sall. « Même nous les ministres, il nous dit qu’on doit parler anglais. Il est très à cheval sur ce sujet, il nous demande, presque nous exige de parler anglais », révèle-t-il.
C’est pourquoi, ajoute-t-il, Macky Sall a l’intention que l’anglais soit maîtrisé au Sénégal dès le secondaire. A la question de savoir si l’anglais pourrait être demain la deuxième langue officielle du Sénégal, il répond : « Ce n’est pas à moi de l’acter, mais je le souhaite. Je souhaite que l’anglais soit la deuxième langue du Sénégal ».
En guise d’argument, il rappelle que l’Asie qui regroupe le tiers de l’humanité, voire plus, parle anglais. « Vous prenez l’Inde et la Chine, c’est presque 3 milliards d’habitants sur les 6 milliards. Ils parlent anglais. Vous prenez l’Amérique du Nord, en dehors de Québec qui est bilingue, c’est l’anglais».
