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Viva Technology: L’Afrique au cœur du défi digital

Viva Technology 2018

L’Afrique sera l’invitée de la 3e édition du Salon Viva Technology du 24 au 26 mai 2018. L’occasion de mettre en lumière ses innovations.

C’est le rendez-vous européen du monde du digital. Depuis deux ans, la crème des start-up et les grandes entreprises se réunissent à Paris. Cofondé par Publicis Groupe et « Les Echos », Viva Technology accueillait en juin 68 000 visiteurs, 6 000 start-up et touchait 93,5 millions de personnes via les réseaux sociaux. On pouvait y croiser les patrons de la holding de Google, Aphabet Inc (Eric Schmidt), d’Alibaba (Daniel Zhang), le P-DG de LVMH (Bernard Arnault) ou encore Emmanuel Macron.

La troisième édition, qui aura lieu en mai 2018, devrait accueillir un invité de marque : l’Afrique. Des centaines d’entrepreneurs sont attendus à Paris pour présenter leurs projets, produits et services à des poids lourds de la finance. Une rencontre importante pour montrer à ces entreprises le dynamisme du continent. Alors qu’une poignée de start-up « africaines », comme TravelCar, fondée par le Tunisien Ahmed Mhiri, sont déjà entrées dans la cour des grands, d’autres souffrent d’un manque de visibilité.

En Europe et aux Etats-Unis, la notion de « potentiel de l’Afrique » reste parfois mal compris

« Il est souvent difficile pour elles de sortir de la dimension locale », regrette Mamadou Bamba, le directeur général d’Orange Côte d’Ivoire. Comme la plupart des opérateurs téléphoniques, Orange, partenaire de Viva Tech, est très impliqué en Afrique, un marché colossal. « A l’horizon 2021 on sera à 1 milliard de Smartphone », explique-t-il. Parallèlement à la montée du nombre d’usagers, le continent se connecte à vitesse grand V. Et, pour satisfaire cette demande accrue, les Africains eux-mêmes ont pris les devants en créant des milliers d’applis qui leur changent la vie.

Le fonds d’investissement pour l’Afrique de l’opérateur, Orange Digital Ventures, alloue par exemple 50 millions d’euros à des projets, ce qui ne l’empêche pas, de prendre des parts dans Jumia et Afrimarket, les deux principales places de marché d’Afrique de l’Ouest. La marocaine BMCE Bank anime l’African Entrepreneurship Award (AEA), un prix d’un montant total de 1 million de dollars. « Le digital devient omniprésent et le nombre de fintechs est impressionnant, les banques veulent rattraper les opérateurs Telco », conclut Mamadou Bamba.

En Europe et aux Etats-Unis, la notion de « potentiel de l’Afrique » reste parfois mal comprise. « Lorsque nous en parlons aux sociétés qui ne sont pas présentes en Afrique, les réactions sont parfois sceptiques », confie Maurice Lévy. Le président du conseil de surveillance de Publicis (3e groupe de communication mondiale) a dû aiguiser ses arguments pour puiser dans son précieux carnet d’adresses « Mon rêve, ce serait d’avoir au moins 500 start-up africaines, confie le cofondateur de l’événement. Si on veut montrer que l’Afrique bouge, il faut que le nombre soit là. » « Peut-être qu’on trouvera une pépite de dimension mondiale », espère de son côté Mamadou Bamba. En attendant, rendez-vous dès le 24 mai à Paris.

parismatch.com

Written by Abdourahmane

Je suis Diplômé en Aménagement et Gestion Urbaine en Afrique, Spécialiste en économie urbaine en même tant Reporter et Éditeur au Journal Universitaire. Je suis également un passionné des TIC.

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