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Zuckerberg affirme que la fusion des plateformes WhatsApp, Instagram et Messenger améliorera la sécurité

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Le mois dernier, le média étasunien The New York Times a révélé que Mark Zuckerberg, le PDG de la firme de Menlo Park, envisage d’unifier les infrastructures de messagerie des applications WhatsApp, Instagram et Facebook Messenger, alors qu’à l’origine, il avait assuré que ces plateformes continueraient de fonctionner indépendamment les unes des autres. Cette fusion aurait pour but de préserver le pool d’utilisateurs du réseau social étasunien et de le détourner des offres concurrentes.

Un nouveau rapport publié récemment confirme l’ambition du PDG de Facebook de mettre en place cette plateforme unifiée. Mark Zuckerberg a confirmé que sa société prend sérieusement en compte ce projet, tout en précisant qu’il ne verra probablement pas le jour cette année. Dans une allocution aux investisseurs du groupe lors de l’annonce des résultats du quatrième trimestre de la firme, Zuckerberg a annoncé qu’il ne prévoyait pas la finalisation de ce projet avant au moins 2020.

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Quant à savoir pourquoi Facebook veut combiner les trois plateformes, Zuckerberg a apporté plus de précision en expliquant que l’un des avantages serait le chiffrement étendu de bout en bout. Cela permettrait, par exemple, à un utilisateur de Facebook Messenger d’envoyer un message chiffré de bout en bout à un utilisateur de WhatsApp ou d’Instagram et vice-versa. À ce propos, il a déclaré : « Je pense que c’est la direction dans laquelle nous devrions consacrer plus d’efforts à l’avenir ».

M. Zuckerberg a également souligné qu’une plateforme de messagerie unifiée telle qu’il la conçoit pourrait permettre de combler certaines lacunes en matière de communication en associant les points forts de chaque plateforme. Enfin, il a confié que la future plateforme unifiée permettrait de créer une « couche de type iMessage pour les SMS » afin d’offrir plus plus de fonctionnalités et de sécurité.

Le règlement du scandale Cambridge Analytica qui a mis en lumière les négligences graves commises par le géant des réseaux sociaux Facebook en matière de gestion des données à caractères privées de ses utilisateurs poursuit son cours et la FTC (Federal Trade Commission) aux États-Unis est attendue par divers groupes de pression qui réclament le démantèlement de la firme de Menlo Park.

Il faut rappeler que depuis l’éclatement de ce scandale, de nombreuses révélations sur d’autres cas toujours en rapport avec des atteintes graves à la confidentialité des données d’utilisateurs et leur marchandage illicite impliquant toujours Facebook ont fini de ternir l’image d’une société qui semble actuellement briller par son manque de sérieux, son caractère hautement intrusif et son penchant pour la gabegie.

La dernière en date fait état d’un recours collectif intenté contre Facebook en 2012 qui alléguait que l’entreprise avait profité de façon inappropriée de transactions commerciales avec des enfants dont la moyenne d’âge était de cinq ans. D’après la plainte, ces enfants avaient été autorisés à payer des parties de jeux sur le réseau social avec les cartes de crédit de leurs parents sans que ces derniers en aient donné l’autorisation.
Il est fort probable que le nouveau projet déjà controversé du PDG de Facebook se heurte à une vive opposition, ne serait-ce que de la part des législateurs et des organismes de défense de la vie privée, tant ce projet semble faire courir un risque sérieux sur la protection des données à caractère privé et sur la confidentialité des échanges en ligne.

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